Acupuncture pour le sevrage du tabac à Paris - DR NGUYEN

Apport de l’Acupuncture dans le Sevrage du Tabac

 

Le tabagisme

 

La dépendance au tabac, avant même qu’elle n’entraîne des pathologies plus graves, génère chez le patient toutes sortes de troubles qui affectent sa qualité de vie :

 

  • toux matinale des bronchiteux chroniques,
  • essoufflement,
  • trous de mémoire,
  • risques cardio-vasculaires.

 

Mais bien souvent, que la dépendance soit récente ou profondément ancrée dans les habitudes physiques et psychologiques du patient, celui-ci redoute fortement l’intensité des efforts qui vont lui être nécessaires pour se sevrer, d’autant plus qu’il doute de l’efficacité, à long terme, de ce sevrage.

Face à ce découragement par anticipation, l’acupuncture et l’auriculothérapie constituent une approche unique qui vise à permettre de guérir la dépendance au tabac sans faire violence au corps déjà fragilisé. Le sevrage ainsi pratiqué est à la fois durable et non traumatisant.

Après une période de réticences et d’incertitudes, la recherche occidentale commence d’ailleurs doucement, depuis une décennie, à reconnaître et à analyser les preuves de l’efficacité de l’acupuncture dans l’arrêt du tabac : les chances d’arrêt (d’après une étude sur 1099 patients) non seulement sont supérieures à l’absence de suivi, mais peuvent être jusqu’à multipliées par trois.

 

 

En pratique

 

 

La stimulation par les aiguilles, au niveau du corps mais également au niveau des zones de l’oreille, constitue le cœur du traitement de sevrage, mais celui-ci, élaboré en adéquation avec le cas particulier de chaque patient peut par ailleurs inclure des prescriptions homéo-phytothérapiques.

Dans l’acupuncture auriculaire, l’on pratique notamment la puncture bilatérale (sur les deux oreilles) de l’un des deux points poumon (en particulier le numéro 24, mais aussi le 26), situés au milieu de l’hémiconque inférieure de l’oreille ; la puncture se pratique, selon l’effet recherché, avec certains critères de longueur d’aiguille, profondeur et durée de piqûre (par exemple pour le point poumon une aiguille d’acier de 5 cm ; piqûre de 1-2mm ; durée 10-15mn / ou 2-3mn en rotatoire).

Selon la difficulté des cas, des points complémentaires peuvent être puncturés (point 8 VB Choae-Kou, réunion de VB-V ; point 5 C Trong-Li « Village de passage », point « Lo », passage C-IG, qui agit remarquablement sur le trac ; point 36 E Sann-Li de jambe « troisième village », qui favorise une forme de détachement psychique, etc.).

De une à 10 séances (d’abord déparées de quelques jours puis progressivement espacées, hebdomadaires, mensuelles) sont nécessaires selon les cas, le patient devant ensuite être revu environ 3 mois après la dernière séance.

Parallèlement, il est important que le traitement d’acupuncture, pour être au plus efficace, soit accompagné d’un certain nombre d’autres dispositions. Le patient doit par exemple, dans l’idéal, se débarrasser de ses cigarettes, de son briquet ou de ses allumettes. Mais surtout, il lui faut suivre un régime éliminant les excitants (café, alcool) et riche en fruits et légumes (avec apport éventuel en vitamine C pour certains patients affaiblis).

 

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Les bénéfices

L’un des principaux obstacles au sevrage anti-tabac est la difficulté, pour le patient, de supporter le manque (besoin de nicotine qui provoque énervement, irritabilité, impatience). Or, l’acupuncture a précisément pour effet d’éliminer le manque, si bien que le patient ne souffre, durant le sevrage, d’aucune perturbation nerveuse, la nervosité antérieure s’apaisant même souvent ; la régulation des automatismes tabagiques en devient elle-même beaucoup plus facile.   Le patient éprouve peu à peu une inappétence vis-à-vis du tabac, voire un dégoût (goût de carton ou de foin de la cigarette) ; il se produit parfois une légère prise de poids, facilement réversible et due en fait à l’arrêt de l’amaigrissement ainsi qu’à la reprise de l’appétit, non pas à un mécanisme de frustration-boulimie, tout à fait empêché par l’acupuncture.

Quant aux possibilités de rechute, elles concernent à peu près essentiellement des patients qui présentaient d’emblée des critères freinant le sevrage (pas d’arrêt total du tabagisme durant la cure, problèmes psychologiques, pression de leur entourage contre le sevrage, hyperactivité, absence de motivation, découragement dès les premières séances).  

Pour tout patient réellement désireux de se sevrer, l’acupuncture a prouvé qu’il était possible d’adoucir considérablement le syndrome du sevrage, voire d’en supprimer les effets parallèles négatifs. Car il ne s’agit pas seulement de soigner le problème de la dépendance à une substance nocive, mais aussi d’aller en profondeur traiter les facteurs (par exemple de régulariser le stress) ayant conduit au tabagisme.

Le patient retrouve un organisme nettoyé mais aussi apaisé, et sa guérison est vécue comme une libération progressive, comme un éveil en douceur à une nouvelle vie.

 

Dr. Nguyen Phuong Vinh.

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