La rosacée, également appelée couperose, est une maladie chronique inflammatoire de la peau du visage caractérisée par l’apparition de rougeurs et, dans les stades plus avancés, de papules et de pustules pouvant aboutir, dans les cas pathologiques extrêmes, au développement des rhynophymas défigurants. 

Parce qu’elle touche le siège de l’individualité et l’interface corporelle des rapports sociaux, à savoir le visage, la rosacée est une maladie particulièrement gênante qu’il convient de traiter rapidement.

Jusqu’à une période récente, la médecine occidentale s’est trouvée démunie face à cette maladie. Ses causes en étaient mal connues, problèmes vasculaires ou expositions bactériennes, mais souvent associées, dans l’esprit collectif, à la consommation excessive d’alcool. Réputée incurable, seuls les symptômes pourraient être traités.

Si cette maladie touche entre trois et quatre millions de français, elle reste très largement sous-diagnostiquée si bien qu’environ 80% des porteurs l’ignorent. Elle se déclare le plus souvent après 25 ans et le plus souvent chez la femme ou chez l’homme passé 50 ans. Les types « européens du nord » sont davantage touchés.

L’approche énergétique proposée par la Médecine Traditionnelle Chinoise permet une excellente prise en charge de cette maladie. La rosacée y est analysée dans son origine pulmonaire ou stomacale pouvant être effectivement déclenchée par l’exposition à des pervers externes comme le froid, le vent ou la chaleur du soleil ainsi que par certaines pratiques alimentaires et notamment la consommation excessive d’aliments épicés.

Chez les personnes d’âge mûr, le Yang Qi du poumon tend à stagner, générant progressivement de la Chaleur dont les symptômes seront visibles à l’orifice de l’organe à savoir le nez. La consommation d’épices et d’alcool agit alors comme un facteur aggravant en accumulant, dans l’estomac, une chaleur excédentaire qui, combinée à celle du poumon, se transformera en Feu, conduisant à l’inflammation cutanée.