Cancer et médecine complémentaire - Dr Nguyen à Paris

Cancer et médecines complémentaires

Les thérapies complémentaires en accompagnement du traitement du cancer

 

Une approche complémentaire du traitement du cancer

A un stade de perturbation aussi grave que le développement d’un cancer, la médecine complémentaire, tout en poursuivant son travail de remodelage du terrain, se contente d’accompagner le traitement de la tumeur : elle vise à améliorer l’état général et à diminuer les effets secondaires du traitement anti-cancéreux – nausées, douleurs articulaires, fatigue, céphalée, etc. Le Plan Cancer (2003-2007), qui a permis de développer partout en France les soins dits « de support », définit ainsi l’objectif de ces soins : « assurer un accompagnement global de la personne, au-delà des protocoles techniques, par le développement de soins complémentaires ».

La décision que prend un patient de recourir aux médecines complémentaires lui permet aussi d’être acteur dans son combat contre la maladie, de la même manière qu’un large espace de parole durant les consultations lui permet d’apprivoiser la maladie. Les médecines complémentaires doivent naturellement se déployer sans le moindre risque d’interaction médicamenteuse ou encore d’abandon des traitements conventionnels : ces deux risques feront donc toujours l’objet d’une surveillance très attentive de la part du praticien.

Car il s’agit bien sûr d’améliorer progressivement la qualité de vie du patient. Mais, à plus longue échéance, l’enjeu est aussi de faire regagner à celui-ci des années d’espérance de vie mises en pointillés non seulement par le cancer, mais encore par l’état général et par le mode de vie. La surveillance attentive, l’ajustement permanent du traitement, le souci d’un dialogue constant avec le patient portent leurs meilleurs fruits à plus long terme. Les médecines complémentaires ne peuvent cependant témoigner de résultats qu’en fonction du respect, par les patients, des indications et recommandations fournies par le médecin. C’est en ce sens que le patient est acteur de sa propre santé, c’est-à-dire parce que de nombreux paramètres demeurent hors de la sphère d’influence et de contrôle du médecin : non seulement celui-ci ne peut s’immiscer dans la vie des patients, mais encore certaines données sont-elles en elles-mêmes peu contrôlables : le stress, le soutien familial, l’envie de guérir et de suivre les recommandations médicales, etc.

Par les thérapies complémentaires du traitement anti-cancéreux, il s’agit de mettre le patient au centre de la démarche médicale, de ne plus traiter une maladie, mais un individu, avec sa biologie, sa physiologie, son psychisme, son individualité particulière, sa biographie individuelle, ses habitudes de vie. L’un des fondements des traditions médicales asiatiques, que la médecine conventionnelle commence aujourd’hui à reconnaître, est que toute maladie se développe sur un terrain qui lui est favorable, et que la meilleure médecine est celle qui joint au remède ce qui peut aider le corps dans sa capacité naturelle à conserver sa santé. Claude Bernard disait déjà à sa façon lapidaire : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout ».

 

La place réelle des médecines complémentaires chez les patients en chimiothérapie

En Europe, plus d’un tiers des patients européens traités pour un cancer ont recours en parallèle à des médecines complémentaires.

C’est ce que révèle une grande étude menée en Europe en 2005 par des membres de la Société Européenne de Soins en Oncologie[1]. Les raisons invoquées par les patients se tournant vers les médecines complémentaires sont le renforcement de leur organisme pour lutter contre le cancer dans 50% des cas et l’amélioration de leur bien être physique (40%) et émotionnel (35%). Dans l’ensemble les patients se sont dits satisfaits de ces approches complémentaires, seulement 3% estimant qu’elles sont inefficaces.

 

Une autre enquête[2] confirme ces chiffres, faisant état de 34 % de patients cancéreux utilisateurs de médecines complémentaires. L’homéopathie (42 %), les plantes (27 %) et les vitamines (18 %) sont les substances les plus utilisées. L’acupuncture (22 %) et les massages (15 %) sont les techniques les plus représentées. Aucun profil type d’utilisateur de médecines complémentaires n’a été mis en évidence. La principale raison invoquée de cette utilisation n’est pas de guérir le cancer, mais de soulager les effets secondaires des traitements conventionnels (66 %).

Selon une thèse de pharmacie[3], près de 28 % de malades cancéreux sous chimiothérapie utilisent au moins une forme de médecine complémentaire. Il s’agit essentiellement de l’homéopathie (60 %), des régimes diététiques et compléments alimentaires (44 %), de phytothérapie (37,5 %), d’injections d’extraits de Gui (40 %) et, moins fréquemment, de l’acupuncture ou de l’hypnose. Ces médecines complémentaires sont prises en moyenne 4 à 5 mois après le début du traitement anticancéreux. Selon les patients, le but est essentiellement de renforcer les défenses de l’organisme (78,5 %) pour mieux supporter le traitement anticancéreux (85 %). Tous les malades interrogés suivent des traitements anticancéreux classiques et aucun n’a envisagé de les interrompre. L’ensemble des patients consommateurs de ces médecines complémentaires se disent satisfaits de l’amélioration de leur état général et de l’atténuation des symptômes comme la fatigue, les nausées et vomissements ; rares sont ceux qui n’ont constaté aucune amélioration.[4]

 

Enfin, une étude portant plus spécifiquement sur la Médecine Traditionnelle Chinoise et sur l’acupuncture, confirme ces chiffres[5], à savoir par exemple le fait que le principal effet recherché par les patients suivant un traitement cancéreux et ayant recours à l’acupuncture est (à 70%) la diminution des effets secondaires :

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L’une des thèses évoquées ci-dessus propose un tableau listant les études menées sur l’efficacité de différentes thérapies complémentaires contre les effets secondaires des traitements anti-cancéreux, où il apparaît que l’acupuncture remporterait le plus de suffrages scientifiques[6] :

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Il ressort donc de toutes ces études que les patients cancéreux ne recourent pas aux médecines complémentaires pour les mettre en concurrence avec les traitements conventionnels du cancer. Les effets recherchés sont en priorité liés à la lutte contre les effets secondaires des traitements anti-cancéreux.

 

L’importance du mode de vie, notamment de l’alimentation, dans la prévention et le suivi du cancer

L’importance de l’alimentation pour réduire les effets secondaires des traitements anti-cancéreux attire l’attention sur le rôle des facteurs environnementaux en général, c’est-à-dire y compris pour prévenir l’apparition de pathologies.

L’on estime en effet que, « sur l’ensemble des morts liées au cancer, presque 25% seraient liées au tabac, environ 30-35% seraient liées au mode d’alimentation et 15-20% à des infections, le reste étant dû à d’autres facteurs (radiation, stress, activité physique, polluants environnementaux, etc.) »[7].

C’est pourquoi la prévention du cancer requiert de cesser de fumer, de consommer davantage de fruits et légumes et moins d’alcool, une restriction calorique, de l’exercice physique, d’éviter de s’exposer directement au soleil, une consommation minimale de viande, la consommation de céréales complètes, des contrôles réguliers. Dans la revue, Pharmaceutical Research, un groupe de chercheurs s’appliquent à démontrer que « l’inflammation est le lien entre les agents cancérigènes et les agents qui préviennent le cancer. » et ils tentent de fournir « la preuve que le cancer est une affection qui peut être prévenue à condition d’importants changements de modes de vie.[8]

En particulier, le rôle protecteur des fruits et légumes contre le cancer dans différents organes est aujourd’hui amplement défendu[9] [10]. C’est en 1966 que Wattenberg[11] suggérait pour la première fois que la consommation régulière de certaines composantes des fruits et légumes pouvait fournir une protection contre le cancer. Doll et Peto[12] montrèrent plus tard que 75-80% des cas de cancer diagnostiqués aux Etats-Unis en 1981 auraient pu être prévenus par des changements importants de mode de vie. Enfin, selon une estimation de 1997, environ 30-40% des cas de cancer dans le monde pourraient être prévenus par des mesures diététiques[13].

Plus de 25 000 agents phyto-chimiques différents (et inoffensifs) auraient été identifiés comme susceptibles d’avoir un potentiel contre divers cancers.[14] Les principales composantes chimio-préventives ainsi identifiées dans les fruits et les légumes sont : des caroténoïdes, des vitamines, le resvératrol, la quercétine, la silymarine, le sulforaphane et l’indole-3-carbinol. D’où la pertinence d’un schéma opposant d’un côté les agents cancérigènes, de l’autre les agents chimio-préventifs, car les chercheurs de Pharmaceutical Research font l’hypothèse que tous les facteurs cancérigènes en rapport avec le mode de vie et tous les agents qui préviennent le cancer seraient liés par l’inflammation chronique :

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Pour démontrer ce lien étroit entre l’inflammation chronique et le développement des tumeurs, la revue Pharmaceutical Research explique d’abord que dans la majorité des cancers, l’inflammation chronique précèderait la genèse des tumeurs. Il apparaît en effet que la plupart des cancérigènes et facteurs de risque de cancer (y compris le tabac, l’obésité, l’alcool, l’hyperglycémie, les agents infectieux, l’exposition au soleil, le stress, les aliments cancérigènes et les polluants environnementaux), ainsi que la plupart des agents de chimiothérapie et de γ-radiation, activeraient un facteur de transcription nucléaire appelé NF-κB, activation liée à un processus de chimiorésistance, de radiorésistance et de lutte contre la prolifération des tumeurs. Inversement, presque tous les agents chimio-préventifs évoqués et représentés dans le schéma joueraient un rôle dans la suppression de l’activation de NF-κB.

Ces éléments confirmeraient donc l’importance de l’alimentation et de l’environnement dans la lutte contre le cancer comme dans la prévention du cancer.

 

Le risque de dénutrition chez les patients sous traitement anti-cancéreux

Parmi les effets secondaires des traitements anti-cancéreux se trouve le risque de dénutrition.

Une étude commandée par le Ministère de la Santé souligne que, à l’hôpital, « Environ 73 % des adultes ne consomment pas la quantité de calories dont leur organisme a théoriquement besoin et 85 % d’entre eux ont des apports protéiques insuffisants. »[15] On observe même fréquemment chez les personnes âgées victimes d’une affection quelconque un « syndrome d’anorexie secondaire », qui est « également et fréquemment observé au cours des pathologies cancéreuses »[16]. L’on sait en effet comme les traitements anti-cancéreux mettent inévitablement à l’épreuve le corps du patient ; il n’est donc pas étonnant que le corps du patient âgé, d’emblée plus fragile, se trouve tout particulièrement éprouvé.

Or, sachant que « le diagnostic de malnutrition protéino-énergétique [est] souvent méconnu par les médecins (…) et que le recours à un support nutritionnel [est] sous-employé »[17], une supplémentation apparaît souvent fortement recommandable aux patients cancéreux : « Chez les malades porteurs d’un cancer, une prise en charge diététique active (enrichissement de l’alimentation et éventuellement prescription de compléments nutritionnels oraux) permet d’augmenter les apports énergétiques de 15 % et les apports protéiques de 30 %. Il a été montré que cet apport supplémentaire permettait de réduire les complications de la radiothérapie. (…) Le suivi diététique et la prescription de compléments nutritionnels oraux sont conseillés pour tenter d’augmenter les apports par voie orale, même si les preuves scientifiques manquent.  »[18]

 

Les recommandations alimentaires en cas de diarrhées consécutives à une chimiothérapie

L’un des corollaires de la dénutrition dans le cadre d’un traitement anti-cancéreux est la diarrhée qui survient souvent après une chimiothérapie.

Une importante littérature scientifique s’intéresse donc aux bénéfices d’une alimentation spécifique chez les patients traités contre le cancer, notamment à l’intérêt de diminuer ou supprimer provisoirement la consommation de certains aliments, comme les produits laitiers.

 

Les produits laitiers

La Ligue contre le cancer liste plusieurs recommandations [19] :

Le CHUM de Montréal suggère : « Diminuez votre consommation des aliments suivants : (…) céréales et pain à grains entiers, (…) les produits laitiers (lait, crème glacée, yogourt, fromage) ; vous pouvez changer pour des produits laitiers sans lactose selon votre tolérance.  (…) les aliments très gras »[20]

Le service d’oncologie médicale de Nice recommande une : « alimentation pauvre en fibre, à base de riz, pâtes (…), éviter (…) céréales, le pain complet, le lait »[21] ;

La revue Annals of Agricultural and Environmental Medicine explique pourquoi les traitements anti-cancéreux peuvent entraîner une intolérance au lactose :

« Le lactose et le gluten dans le régime. – L’intolérance au lactose est un effet secondaire couramment associé à la chimiothérapie ou à la radiothérapie. Dans la population polonaise, l’intolérance au lactose concernerait jusqu’à 20% des individus en bonne santé et sa prévalence augmente avec l’âge. Le traitement d’un cancer peut provoquer des dommages à l’épithélium (dans l’intestin), qui produit le lactase, lequel hydrolyse le lactose. Cette déficience en lactase, relative et temporaire, est responsable de divers problèmes consécutifs à la consommation de produits laitiers, comme : nausée, douleurs abdominales, saignements, diarrhées. Il faut préciser que le contenu des produits laitiers en lactose varie : il y en a essentiellement dans le lait, mais aussi dans les fromages, alors que le beurre contient surtout des traces de lactose et peut généralement est consommé sans risque. Les produits laitiers fermentés sont bien mieux tolérés (yaourt, kéfir), car le lactose y est déjà prédigéré par les bactéries. »[22]

Mais les auteurs de l’article précisent que l’intolérance totale au lactose est rare et liée à certains agents chimio-thérapeutiques seulement et qu’en général seul le lait frais doit être exclu :

« Il n’y a pas beaucoup de régimes liés au traitement du traitement du cancer qui réclament l’exclusion absolue des produits laitiers, à mentionner surtout les contextes de radio- ou chimiothérapie traitant un cancer de l’estomac. Les agents chimio-thérapeutiques associés à un fort risque de développer une intolérance au lactose sont : l’irynotecan 5-fluoropyrimidine, les inhibiteurs de la tyrosine kinase pour l’EGFR (récepteur de l’Epidermal Growth Factor), letemozolomide, le capecitabine, le lapatinib et divers autres. Le risque d’intolérance au lactose est aussi lié à la radiation des zones abdominales ou pelviennes, ainsi qu’à la présence d’un diabète à un âge avancé. Au début du traitement clinique, seul le lait frais devrait être exclu, et les produits fermentés devraient être autorisés avec une complémentation en probiotiques, afin d’améliorer la digestion du lactose, qui peut réduire la fréquence de la diarrhée. Si ce n’est pas suffisant et si les symptômes persistent, le patient devra totalement supprimer les produits laitiers ; ils peuvent être partiellement remplacés par des produits d’origine végétale riches en calcium et en vitamines. »[23]

 

Les carbohydrates

La revue Nutrition and Metabolism explore étalement la piste des régimes faibles en carbohydrates (sucres, amidons et fibres que l’on trouve en particulier dans les céréales, les pommes de terre, les fruits et les produits laitiers) dans les cas de perturbations métaboliques importantes, notamment chez les patients en phase avancée de cancer : « De nombreux patients atteints de cancer, en particulier ceux dont le cancer est à un stade avancé, affichent un métabolisme général altéré, marqué par une augmentation du taux plasmatique des molécules inflammatoires, par un déséquilibre de la synthèse du glycogène, par une protéolyse augmentée, par une augmentation de l’utilisation de graisse par les tissus musculaires, par une augmentation de lipolyse dans les tissus adipeux et par une augmentation de la gluco-néogenèse du foie. Un régime riche en graisses et faible en carbohydrates a pour but de pallier ces altérations métaboliques. Jusqu’ici, les études menées ont montré que de tels régimes sont sans danger et probablement bénéfiques, en particulier en cas de patients à un stade avancé de leur cancer. / La limitation des carbohydrates reproduit l’état métabolique de limitation calorique voire – en cas de « ketogenic diet » ou « diète cétogène » (régime à très basse teneur en glucides) – de jeûne. Les effets bénéfiques de la restriction calorique et du jeûne sur le risque de cancer et sur la progression du cancer sont prouvés. La limitation des carbohydrates permet de cibler les mêmes mécanismes sous-jacents, sans les effets secondaires que sont la faim et la perte de poids. »[24]

 

Les enfants

Enfin, une étude publiée dans Cancer Research s’intéresse spécifiquement à l’intérêt des régimes alimentaires pour les enfants souffrant de cancer, pour réduire les problèmes de malabsorption ou autres, consécutifs aux thérapies anti-cancéreuses :

« Les cinq enfants ayant développé des entérites « à retardement » (avec changement de la quasi totalité de la paroi intestinale) en conséquence d’une radiation ont tous été traités par un régime spécifique fractionné ou continu, pauvre en fibres, pauvre en graisses (0,5 à 1g/kg /jour), sans gluten, sans lait ni produits laitiers. Les cinq enfants traités ont été soumis à une radiographie et montré une réversion des dommages intestinaux uniquement liée à la thérapie diététique. Les enfants traités ont tous survécu, sans problèmes de malabsorption ou autres symptômes intestinaux. A la suite de ces observations, les enquêteurs de l’institution concernée ont commencé une thérapie diététique prophylactique pour tous les enfants devant recevoir une radiothérapie de l’ensemble ou d’une partie de l’abdomen. Depuis l’application routinière de cette mesure complémentaire, il n’y a plus eu de cas d’entérite aiguë sévère et « à retardement », ce qui suggère que la thérapie diététique peut être utile pour prévenir les dommages intestinaux liés à la radiation. Ces observations justifient l’intérêt d’enquêter sur l’usage d’un support nutritionnel prophylactique chez les enfants subissant une thérapie agressive, particulièrement une radiothérapie abdominale ou pelvienne avec chimiothérapie concomitante. »[25]

De nombreuses autres études s’intéressent à cette question d’un régime alimentaire susceptible d’aider le corps du patient à lutter contre les effets secondaires des traitements anti-cancéreux[26]. Ce qui ressort de ce domaine de recherche, outre la récurrence de diverses recommandations, est la nécessité d’adapter toujours les modifications alimentaires au terrain du patient et aux effets secondaires subis.

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Anthroposophie et cancer (vademecum anthroposophique) : quelles préparations pour quels traitements anticancéreux

L’une des thérapies complémentaires susceptibles d’accompagner avec profit les traitements anti-cancéreux consiste dans la prescription de préparations à base de plantes.

On s’intéressera par exemple ici à quatre préparations aux effets bénéfiques : l’arnica/levisticum ; l’aurum D10/ferrum siderum D10 ; l’aurum/l’hyoscyamus ; la bryona.

La première préparation concerne les douleurs musculaires et articulaires, c’est-à-dire les myalgies-arthralgies au cours de traitement par les inhibiteurs de l’aromatase ou le tamoxifène :

 

La deuxième préparation est indiquée en cas de troubles anxieux dans le cadre de traitements anti-cancéreux :

 

 

[27] La troisième préparation s’applique aux nausées des patients traités contre le cancer :

 

 

[28]Enfin, la quatrième préparation est indiquée dans le cas d’épanchement pleuraux (de la plèvre) d’origine cancéreuse :

 

Chaque pathologie ou douleur associée au cancer appelle ainsi un accompagnement complémentaire par les plantes qui doit être précisément adapté, selon le type de cancer, selon le type de thérapie anti-cancéreuse et selon le terrain du patient.

Le Viscum album dans l’accompagnement des traitements anti-cancéreux

Le Viscum album fermenté est encore appelé VAF ou « gui européen ». Les extraits aqueux de Viscum album fermenté sont utilisés depuis des dizaines d’années en Europe, essentiellement en Suisse et en Allemagne, pour accompagner des protocoles anticancéreux hospitaliers.

Intérêt du Viscum album fermenté

Une recherche clinique s’est développée et les publications sur le VAF sont désormais nombreuses et mettent en lumière l’intérêt de son emploi comme traitement adjuvant ou palliatif[30]. Les études internationales (Russie, Chine, Allemagne) montrent avant tout une amélioration significative de la qualité de vie[31] des patients à la suite du traitement, et une augmentation du nombre de lymphocytes. Selon une étude allemande, par exemple, les effets indésirables d’une chimiothérapie avec hormonothérapie pour cancer du sein sont ressentis par 54% du groupe non traité, pour 16% chez le groupe ayant reçu le VAF.

Le gui est décrit comme étant non pas un remède miracle capable d’éradiquer un processus cancéreux bien implanté, mais comme un facteur thérapeutique très intéressant, abordable sur le plan pécuniaire, et facile à mettre en œuvre en médecine de ville. Une autre étude, à long terme (sur 30 ans et sur 35 000 patients) a permis de montrer une amélioration du taux de survie (+40%) dans plusieurs types de cancer[32].

En France, la première publication scientifique émane du Dr. Robert Kempenich, cancérologue à Strasbourg, qui traite des propriétés bénéfiques du VAF[33]. Ces données sont confirmées par une étude des Professeurs Karasmann, Bock, Friedel, Hanisch et Schneider[34]. S’y ajoute une récente thèse présentée à l’Université de Compiègne le 26 juin 2013[35]ainsi que des études de l’INSERM en Cancérologie et Biothérapie[36].

La Société Française du Cancer (Hôpital Saint-Louis à Paris), sur son site Internet, présente le Viscum album comme un stimulant de l’immunité en association avec un régime alimentaire : « Les extraits de gui (Viscum album) fermenté et mélangé à des combinaisons métalliques sont commercialisés sous le nom d’Iscador dont il existe plusieurs types selon l’espèce d’arbre (chêne, orme, pommier, etc.) sur laquelle a poussé le gui. / Ce produit s’injecte par voie sous-cutanée à proximité de la tumeur ou de la cicatrice opératoire, le matin, par cure de 14 jours. Le plus souvent, il est injecté à domicile en complément des thérapeutiques habituelles des cancers (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie). Il est aussi administré dans la clinique anthroposophique de Suisse (Lukas Klinik), où il est associé à un régime alimentaire et à une ambiance anthroposophique (« eurythmie » ou expression corporelle spécifique). L’Iscador est présenté comme un stimulant de l’immunité qui aide l’organisme à combattre plus efficacement le cancer. Les études expérimentales suggèrent une augmentation des activités des lymphocytes. En laboratoire, l’Iscador n’a pas d’action destructrice sur les cellules tumorales. / Les effets secondaires sont modestes (rougeur au point d’injection, maux de tête, fièvre) en dehors des allergies possibles. »[37]

Indications du Viscum album

Le Laboratoire BOIRON SA est titulaire de l’AMM[38] (autorisation de mise sur le marché) depuis le 15 juillet 2013 pour le VAF. L’ANSM précise qu’« il revient aux professionnels de santé d’en déterminer l’indication (pathologies ou symptômes) et la posologie. L’indication et la posologie sont ainsi adaptées à chaque patient en prenant en compte les données de l’usage traditionnel homéopathique. Ces médicaments peuvent être délivrés par le pharmacien sans prescription médicale. »[39]

Le Viscum album apparaît donc comme un produit suffisamment éprouvé par la communauté scientifique et apportant des bénéfices intéressants dans l’accompagnement du traitement de certains cancers.

Hétéro-isothérapie dans les soins de support en cancérologie

L’un des soins de support possible en cancérologie est constitué par l’hétéro-isothérapie. L’hétéro-isothérapie consiste dans la prescription de dilutions homéopathiques de chimiothérapie afin d’en diminuer les effets secondaires.

Le Dr. Bagot, spécialiste de l’homéopathie dans les soins de support en cancérologie[40], a créé la première consultation d’homéopathie dans un service hospitalo-universitaire de cancérologie (2006) et est médecin pour les soins de support (depuis janv. 2008, au service de soins palliatifs) à la Clinique de la Toussaint à Strasbourg ; il est également responsable pédagogique du Diplôme Universitaire d’Homéopathie de l’Université de Strasbourg (sous la responsabilité universitaire du Pr. Annelise Lobstein). Le Dr. Bagot explique que :

« Les résultats favorables obtenus par de nombreux auteurs lors de l’utilisation des hétéro-isothérapies de substances toxiques dans diverses pathologies nous ont encouragés à prescrire des dilutions homéopathiques de chimiothérapiesafin d’en diminuer les effets secondaires. Le but de ce traitement est de désintoxiquer plus rapidement l’organisme, prévenir une intolérance médicamenteuse, optimiser le traitement en cours et permettre à l’oncologue de mener à bien son projet thérapeutique. Dans notre pratique, auprès de 2 000 patients durant ces 10 dernières années, l’amélioration de l’état général, la diminution de la fatigue, des nausées et des vomissements sont signalées par près de 80 % des malades en cours de chimiothérapie. En respectant les règles de prescription décrites dans cet article, les hétéro-isothérapiques de chimiothérapie ont été très bien supportés et ont permis d’améliorer notablement la qualité de vie et la durée des traitements. »[41]

Contre l’intolérance médicamenteuse et les effets secondaires chez le patient

Selon les patients et les produits anti-cancéreux utilisés (Gadovist, Multihance, Temidal, Belustine, Avastin, Carboplatine, etc.), des effets secondaires divers, voire une intolérance médicamenteuse, peuvent être observés. L’hétéro-isothérapie a alors pour mission de lutter par exemple contre les nausées, la fatigue, ainsi que d’améliorer l’état général du patient.

 

Le rôle des bilans biologiques

Dans un souci de surveillance attentive des effets des traitements, ainsi que de contrôle de toute anomalie, il est important d’effectuer régulièrement des bilans biologiques. Face à la menace de l’interaction médicamenteuse et à plus forte raison sur les terrains à risque comme ceux des patients traités pour un cancer, il s’agit d’être plutôt trop prudent qu’insuffisamment.

Les bio-marqueurs constituent d’ailleurs des annonciateurs de pathologies ou d’anomalies qui fonctionnent à un niveau nettement plus précoce que la radiographie (et avant même l’apparition de symptômes) : le typage lymphocytaire permet ainsi de suivre l’évolution de l’état immunitaire d’un patient, soit en l’absence de tout traitement, soit pour observer l’impact positif ou l’absence d’effets positifs du traitement. En outre, certains marqueurs de l’inflammation (la recherche récente en cancérologie a inscrit les phénomènes inflammatoires dans la caractérisation du cancer, notamment dans le cancer du sein[42]) sont très utiles pour évaluer le suivi (efficacité des traitements, pronostic de survie) des patients atteints de cancer. Il s’agit par exemple du marqueur constitué par la protéine C-réactive (dont le taux augmente rapidement après le début d’une inflammation) ou par le profil protéique inflammatoire.

En fonction des résultats du dosage ou du typage, les modalités thérapeutiques peuvent alors être confortées, reconsidérées ou adaptées. Certains bilans peuvent être prescrits dans la perspective d’une surveillance liée à la pathologie cancéreuse (contrôle et prédiction), mais d’autres dans le cadre d’une approche globale du patient, pour l’aider à corriger les facteurs environnementaux douteux.

 

 

Dr. Nguyen Phuong Vinh

 

 

[1] Mollasiotis A, Fernandez-Ortega P, Pud D, and al, « Use of complementary and alternative medicine in cancer patients », Ann Oncol 2005 ; 16: 655-663.

[2] Trager S. Etude de l’utilisation de médecines complémentaires chez les patients atteints de cancer dans un service de cancérologie. ThD med. Paris 7 ; 2005.

[3] Simon L. Place des médecines complémentaires et alternatives dans la qualité de vie des patients suivis en oncologie. ThD pharm. Strasbourg ; 2005.

[4] Corinne Morandini, La place des médecines complémentaires chez les patients sous chimiothérapie : étude prospective multicentrique réalisée auprès des patients et des professionnels de santé de cancérologie dans 4 hôpitaux de la région Rhône-Alpes, Thèse, Université Joseph Fournier de Grenoble, Médecine humaine et pathologie, 2010.

[5] Cf. Dr. Patrick Triadou et Olivier Martin, Yaëlle Amsellem, Lucie Coulon, Elsa Ramos, « Les Patients souffrant de cancers et la médecine traditionnelle chinoise (3). Expérience des patients de la MTC et définition de la complémentarité », INCA (Institut National du Cancer), Acupuncture et Moxibustion, 2010, 9 (3), 157-162.

[6] Corinne Morandini, La place des médecines complémentaires chez les patients sous chimiothérapie : étude prospective multicentrique réalisée auprès des patients et des professionnels de santé de cancérologie dans 4 hôpitaux de la région Rhône-Alpes, Thèse, Université Joseph Fournier de Grenoble, Médecine humaine et pathologie, 2010.

[7] Preetha Anand, Ajaikumar B. Kunnumakara, Chitra Sundaram, Kuzhuvelil B. Harikumar, Sheeja T. Tharakan, Oiki S. Lai, Bokyung Sung, and Bharat B., « Cancer is a Preventable Disease that Requires Major Lifestyle Changes », Pharm Res. 2008 Sep; 25(9): 2097–2116.

[8] Preetha Anand, Ajaikumar B. Kunnumakara, Chitra Sundaram, Kuzhuvelil B. Harikumar, Sheeja T. Tharakan, Oiki S. Lai, Bokyung Sung, and Bharat B., « Cancer is a Preventable Disease that Requires Major Lifestyle Changes », Pharm Res. 2008 Sep; 25(9): 2097–2116.

[9] D. Divisi, S. Di Tommaso, S. Salvemini, M. Garramone, and R. Crisci. Diet and cancer. Acta Biomed. 77:118–123 (2006).

[10] H. Vainio, and E. Weiderpass. Fruit and vegetables in cancer prevention. Nutr. Cancer. 54:111–42 (2006) doi:10.1207/s15327914nc5401_13.

[11] L. W. Wattenberg. Chemoprophylaxis of carcinogenesis: a review. Cancer Res. 26:1520–1526 (1966).

[12] R. Doll, and R. Peto. The causes of cancer: quantitative estimates of avoidable risks of cancer in the United States today. J. Natl. Cancer Inst. 66:1191–308 (1981).

[13]http://www.dietandcancerreportorg/?p=ER

[14] B. B. Aggarwal, and S. Shishodia. Molecular targets of dietary agents for prevention and therapy of cancer. Biochem. Pharmacol.71:1397–1421 (2006)

[15] Cf.Dr. ZAZZO Jean-Fabien, ANTOUN Sami, BASDEVANT Arnaud et al.. « Dénutrition. Une pathologie méconnue en société d’abondance. » Paris, Ministère de la santé et des sports, Société française Nutrition clinique et métabolisme, 2010, p. 10.

[16] Cf.Dr. ZAZZO Jean-Fabien, ANTOUN Sami, BASDEVANT Arnaud et al.. « Dénutrition. Une pathologie méconnue en société d’abondance. » Paris, Ministère de la santé et des sports, Société française Nutrition clinique et métabolisme, 2010, p. 14.

[17] Sullivan D.H., Moriarty M.S., Chernoff R., Lipschitz D.A., “Patterns of care: an analysis of the quality of nutritionnal care routinely provided to the elderly hospitalized veterans”, JPEN, 1989, 13:249-54.

[18] Cf.Dr. ZAZZO Jean-Fabien, ANTOUN Sami, BASDEVANT Arnaud et al.. « Dénutrition. Une pathologie méconnue en société d’abondance. » Paris, Ministère de la santé et des sports, Société française Nutrition clinique et métabolisme, 2010, p. 16 et 40.

[19] Dr. Françoise May-Levin, Mmes Ginette Rossignol et Mireille Simon, « Alimentation et cancer – comment s’alimenter pendant les traitements? », La ligue contre la cancer, édition actualisée novembre 2010, p. 18, https://www.ligue-cancer.net/shared/brochures/alimentation-cancer.pdf

[20] CHUM, « La diarrhée liée aux traitements contre le cancer (chimiothérapie ou radiothérapie) », Montréal, mai 2014, p. 178, http://www.chumontreal.qc.ca/sites/default/files//documents/Votre_sante/PDF/178-la-diarrhee-et-les-traitements-contre-le-cancer-28chimiotherapie-et-radiotherapie29.pdf

[21] Dr. Cyril Foa et Dr. Rémi Largillier, « Complications des chimiothérapies », Service d’Oncologie Médicale, Centre Antoine Lacassagne, Nice, http://www-sop.inria.fr/epidaure/personnel/Pierre-Yves.Bondiau/e-cancerologie/DU/cours/03_tox_chimio/complications%20chimio_5.pdf

[22] Aleksandra Kapała, Ewa Lange, « Possibility of pain reduction by dietary intervention in patients with advanced cancer », Ann Agric Environ Med, Special Issue 1, 21, 2013.

[23] Aleksandra Kapała, Ewa Lange, « Possibility of pain reduction by dietary intervention in patients with advanced cancer », Ann Agric Environ Med, Special Issue 1, 21, 2013.

[24] Rainer J Klement et Ulrike Kämmerer, « Is there a role for carbohydrate restriction in the treatment and prevention of cancer? », Nutr Metab (Lond), 2011; 8: 75.

[25] Sarah S. Donaldson, « Effects of Therapy on Nutritional Status of the Pediatrie Cancer Patient », CANCER RESEARCH (SUPPL.) 42, 729s-736s, February 1982, p. 733s.

[26] Gonzalez, C.A.; Riboli, E. Diet and cancer prevention: Contributions from the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (EPIC) study. Eur. J. Cancer 2010, 46, 2555–2562 ; Melnik, B.C. Milk—the promoter of chronic Western diseases. Med. Hypotheses 2009, 72, 631–639 ; Van der Pols, J.C.; Bain, C.; Gunnell, D.; Smith, G.D.; Frobisher, C.; Martin, R.M. Childhood dairy intake and adult cancer risk: 65-y follow-up of the Boyd Orr cohort. Am. J. Clin. Nutr. 2007, 86, 1722–1729.

[27] Simon L., Hardt J., « Klinische Erfahrungen mit Combudoron in der stationären Therapie schwerer Verbrennungen », Weleda Korrespondenzblätter für Ärzte, 1985, 114, p. 21-23.

[28] Natterer G., « Aus der orthopädischen Praxis. über die medikamentöse Behandlung der Wirbelsäule », Weleda Korrespondenzblätter für Ärzte, 1984, 110, p. 36-51.

[29] Daems WF., « Bryonia als Heilpflanze », Weleda Korrespondenzblätter für Ärzte, 1986, 116, p. 32.

[30] Grossarth-Maticek R, Kiene H, et al, « Use of Iscador, an extract of European mistletoe (Viscum album), in cancer treatment: prospective nonrandomized and randomized matched-pair studies nested within a cohort study », Altern Ther Health Med., 2001 May-Jun;7(3):57-66, 68-72, 74-6.

[31]Cf. Semiglazov (et al), “Quality of life is improved in breast cancer patients by Standardised Mistletoe Extract PS76A2 during chemotherapy and follow-up: a randomised, placebo-controlled, double-blind, multicentre clinical trial”, Anticancer Researche, 26, 2006, pp. 1519-1530. Cf. Tröger, Jezdic, Zdrale, Tisma, Hamre et Matijasevic, « Quality of life and Neutropenia in Patients with Early Stage Breast Cancer : A Randomized Pilot Study Comparing Additional Treatment with Mistletoe Extract to Chemotherapy Alone”, in Breast Cancer : Basic and Clinical Research, 2009:3, pp. 35-45. Cf.Toelg, Antonu, Reiss and Ramos,“ Quality of life of Cancer Patients under Adjuvant Mistletoe Traitment”, in GanzheitsMedizin – Swiss Journal of Integrative Medecine, 2005/17, pp. 294-299. Cf. Kienle and Kiene, “Influence of Viscum album L (Européen Mistletoe) Extracts on Quality of life Cancer Patients: A systematic Review of Controlled Clinical Studies”, in Integrative Cancer Therapies, 2010/XX(X), pp. 1-16.

[42]Cf. R. G.-Maticek, Prof Dr med, H. Kiene, Dr med, S. M. Baumgartner, Dr scnat, R. Ziegler, « Use of Iscador®, anExtract of European Mistletoe (Viscum Album), in Cancer Treatment : prospective nonrandomized and randomized matched-pari studies nested within a cohort study”, Alternative Therapies, mai/juin, Vol. 7, no.3, 5 janvier 2001, pp. 57-78. Cf. Bock, Friedel, Hanisch, Karasmann, Schneider, “Efficacy and Safety of Long-term Complementary Treatment with Standardised European Mistletoe Extract (Viscum Album L) in Addiction to the Conventional Adjuvant Oncological Therapy in Patients with Primary non-metastatic Breast Cancer”, Arzneim Forch Drug Res, 54 (8), 2004, pp. 456-466. Cf. Ostermann, Raak ank Büssing, “Survival of cancer patients treated with mistletoe ewtract (Iscador): a systematic literature review”, BMC Cancer, 2009, n°451, pp. 1-9.

[33] Cf. Dr Robert Kempenich, La pratique du Viscum Album, AREMA (Association pour la Recherche et l’Etude de la Médecine Anthroposophique), 2000.

[34] Cf. Bock, Friedel, Hanisch, Karasmann et Schneider, « Efficacy and safety of long-term complementary treatment with standardized European mistletoe extract (Viscum album L.) in addition to the conventional adjuvant oncologic therapy in patients with primary non-metastasized mammary carcinoma. Results of a multi-center, comparative, epidemiological cohort study in Germany and Switzerland]”, Arzneimittelforschung. 2004, 54(8), pp. 456-466.

[35] Cf. Pushpa Hegde, Interventions thérapeutiques dans les pathologies inflammatoires et le cancer : compréhension des propriétés immunomodulatrices du Viscum album, dir. Alain Friboulet et Srinivas Kaveri, Compiègne, 2013.

[36] Cf. Matthes, Friedel, Bock, Zanker, « Molecular msitletoe therapy:friend or foe in established anti-tumor protocol ? A multiceter controlled, retrospective pharmaco-épidemiologique study in pancreas cancer », Current Molecular Medicine, juin 2010,10(4), pp. 430-9. Cf. www.moshefrenkelmd.com.

[37] Cf. http://www.sfc.asso.fr/spip.php?article898

[38]http://www.ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/07c13df4c83022c21a07781416acc154.pdf

[39] Cf. article « Viscum Album », in ANSM, http://www.ansm.sante.fr/searchengine/detail/(cis)/64528996

[40] Jean-Lionel Bagot, « Utilisation des hétéro-isothérapies en cancérologie »,La revue d’Homéopathie 2010 juin, T 1, n°2,14-19 ; Jean-Lionel Bagot, L’homéopathie dans les soins de support en cancérologie. Editions CEDH; 2007.

[41] Résumé sur le site d’EM Consulte, de Jean-Lionel Bagot, « Utilisation des hétéro-isothérapies en cancérologie »,La revue d’Homéopathie 2010 juin, T 1, n°2,14-19.

[42] Cf. Jessica Zucman-Rossi, « Le lien entre cancer et inflammation se resserre », Information presse, Inserm, 20 novembre 2008.

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