Outre son poids, sa peau et certaines parties de son corps, la femme enceinte voit également se modifier sa pilosité et ses ongles, en lien avec les bouleversements hormonaux vécus par le corps.

Cheveux 

Il est connu que les cheveux ont généralement plus d’éclat et de volume durant la grossesse, car la production hormonale (œstrogènes) ralentit la conversion des cheveux anagènes – phase de croissance – en cheveux télogènes – phase de chute[1]) ; il se produit ensuite une chute importante après l’accouchement, avec la baisse des hormones. Mais, chez certaines femmes enceintes, la fibre capillaire se fait au contraire cassante et terne (il peut y avoir une carence en fer) et les cheveux deviennent gras.

Pour favoriser la beauté du cheveu, il est recommandé d’effectuer un shampoing tous les deux jours et un soin par semaine (un masque doux pour les cheveux gras, au karité pour les cheveux secs). Les colorations ne sont pas prohibées, mais elles doivent être uniquement naturelles (pas à base d’ammoniaque) et sans antioxydant ; par ailleurs, attention aux réactions inattendues que la chevelure peut avoir (teinte différente) en raison du nouveau contexte hormonal. Pour la santé des cheveux, il est bon de manger suffisamment de fruits, légumes et céréales (complètes) durant la grossesse.  Après l’allaitement, des piqûres de cystine B6 (acide aminé soufré et vitamine B6) peuvent être faites pour stopper la chute.

Poils 

Chez certaines femmes, des poils peuvent apparaître dans des endroits inhabituels (autour du nombril, sur la linea nigra ou autour des seins). Ces poils disparaîtront heureusement après l’accouchement et la régularisation hormonale : il est donc déconseillé de les épiler, sauf gros désagrément esthétique.