RESISTANCE A L'INSULINE

La résistance à l’insuline (6) : Le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) et l’acupuncture (1)

La résistance à l'insuline (6)

Le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) représente un défi clinique majeur, car il affecte 4 à 12% des femmes pré-ménopausées. Cette condition endocrinienne complexe, décrite pour la première fois par Stein et Leventhal en 1935, se caractérise par une diversité phénotypique (beaucoup de différences d’un cas à l’autre) significative. Il s’agit ici d’explorer en profondeur la relation entre le SOPK et la résistance à l’insuline, en intégrant les avancées récentes dans la compréhension des mécanismes, tout en proposant des approches thérapeutiques efficaces.

 

Critères Diagnostiques de Rotterdam ESHRE/ASRM (2004)[1]

Les critères diagnostiques essentiels du SOPK ont été définis lors du workshop de Rotterdam en 2003, qui a donné naissance à une mise à jour en 2004 :

  • oligo- ou anovulation,
  • hyperandrogénisme clinique ou biologique,
  • morphologie ovarienne polykystique à l’échographie.

Mais il faut accorder une attention particulière aux manifestations cliniques du SOPK, au-delà des critères diagnostiques. Les symptômes du SOPPK étant extrêmement variés, les symptômes tels que l’hirsutisme, l’acné, la séborrhée, et les perturbations menstruelles doivent être discutés en détail.

 

Implications du SOPK

A long terme, le SOPK a des implications sur la santé reproductive et métabolique des femmes :

  • risques de troubles métaboliques (diabète de type 2, syndrome métabolique),
  • complications obstétricales.

D’où l’importance cruciale d’une gestion précoce et complète du SOPK pour prévenir ces complications.

[1] Rotterdam ESHRE/ASRM-Sponsored PCOS consensus workshop group. (2004). Revised 2003 consensus on diagnostic criteria and long-term health risks related to polycystic ovary syndrome (PCOS). Human Reproduction, 19(1), 41–47.

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Mécanismes moléculaires de la résistance à l’insuline dans le SOPK

Des mécanismes moléculaires sous-tendent la résistance à l’insuline dans le contexte du SOPK, comme le montrent les travaux de Diamanti-Kandarakis et Dunaif sur les anomalies du récepteur à l’insuline et de la signalisation intracellulaire, qui mettent donc à jour des liens complexes entre la résistance à l’insuline et le SOPK[1].

Les recherches de Diamanti-Kandarakis et Dunaif ont identifié des altérations spécifiques au niveau du récepteur à l’insuline chez les femmes atteintes de SOPK. C’est également la signalisation intracellulaire qui est en jeu, car des mécanismes perturbent la cascade de signalisation après la liaison de l’insuline à son récepteur.

 

Interactions complexes avec l’hyperandrogénisme

Il y a également des interactions complexes entre la résistance à l’insuline et l’hyperandrogénisme dans le contexte du SOPK. La compréhension de ces interactions est essentielle pour une gestion efficace du SOPK[2].

Dr. Nguyen Phuong Vinh.

[1] Diamanti-Kandarakis, E., & Dunaif, A. (2012). Insulin resistance and the polycystic ovary syndrome revisited: An update on mechanisms and implications. Endocrine Reviews, 33(6), 981–1030.

[2] Diamanti-Kandarakis & Dunaif, 2012.

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