ACUPUNCTURE ET LONGEVITE

Longévité : Se remettre après un AVC (1)

Acupuncture et AVC par le dr Nguyen à Paris

Définition de l’AVC

L’accident vasculaire cérébral (AVC ou attaque cérébrale ou infarctus cérébral) se définit comme la perte subite d’une ou plusieurs fonctions du cerveau. Selon l’OMS, l’accident vasculaire cérébral (AVC) est « le développement rapide de signes cliniques localisés ou globaux de dysfonction cérébrale avec des symptômes durant plus de 24 heures, pouvant conduire à la mort, sans autre cause apparente qu’une origine vasculaire[1] ».

L’AVC peut se produire selon deux modes[2] :

  • L’infarctus cérébral (ou AVC ischémique) : il représente 80 à 85% des cas et consiste dans le blocage, par un caillot dû à des dépôts de cholestérol, d’une artère à destination du cerveau. D’où un arrêt de la circulation du sang qui rend insuffisant l’apport au cerveau en oxygène et en éléments nutritifs ; des cellules cérébrales meurent alors dans la zone du cerveau touchée ;
  • L’hémorragie intracérébrale (ou AVC hémorragique) : elle représente environ 15 à 20% des AVC ; un affaiblissement (dû à une hypertension chronique, au tabagisme, à des malformations…) des petites artères à l’intérieur du cerveau peut entraîner leur rupture et donc l’arrivée abrupte du sang dans le cerveau[3].

 

L’accident ischémique transitoire (AIT) n’est pas à proprement parler un AVC : en effet le blocage de l’artère est extrêmement bref et n’entraîne pas de lésion du cerveau ; les symptômes sont transitoires, de quelques secondes à quelques minutes (moins d’une heure) et ne provoquent pas de séquelles ou de lésions visibles à l’IRAM ; cependant, l’AIT est un signal d’alarme qui indique que le risque d’AVC dans les prochains jours est important. Les signes d’alerte sont les mêmes que pour l’AVC, ainsi que le mécanisme de survenue et les facteurs de risques[4].

Les types d'AVC

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Symptômes ou signes d’alerte[5]

L’AVC cause des séquelles qui se manifestent par des symptômes caractéristiques, qui doivent aussitôt alerter :

  • Troubles moteurs (jusqu’à l’hémiplégie) et de la sensibilité (paralysie faciale) ;
  • Difficultés d’élocution ;
  • Troubles visuels ;
  • Troubles de l’équilibre.

Diagnostic

L’observation des séquelles pourrait suffire à poser un diagnostic d’AVC, mais il est souvent nécessaire de procéder à différents examens pour évaluer quel type d’AVC s’est produit.

  • Scanner du cerveau pour déterminer s’il y a eu AVC et lequel ;
  • IRM : pour localiser des anomalies du cerveau et des vaisseaux ;
  • Echographie doppler : pour documenter l’aspect des vaisseaux sanguins, observer plaques, dépôts, rétrécissements ;
  • Electrocardiogramme de 24h : pour mettre en évidence un trouble du rythme cardiaque ;
  • Holter tensionnel : enregistrer la tension artérielle pendant 24h, pour repérer des anomalies en fonction des activités ou médicaments ;
  • Echographie transoesophagienne pour visualiser le cœur et les gros vaisseaux en introduisant une sonde par la bouche (être à jeun 6h avant) ;
  • Echographie transthoracique : pour étudier le cœur grâce à une sonde à ultrasons placée sur le thorax ;
  • Fond de l’œil : rechercher une hypertension et observer la circulation rétienne cérébrale, à l’aide d’un ophtalmoscope ;
  • Nasofibroscopie : introduction d’un fibroscope dans le nez du patient pour voir, quand il avale, s’il y a des dysfonctionnements de la sphère ORL pouvant expliquer des fausses routes ;
  • Electro-encéphalogramme : enregistrer l’activité électrique spontanée du cerveau ;
  • Bilan sanguin : rechercher hypercholestérolémie, diabète, troubles de la coagulation.


Les résultats du diagnostic vont bien entendu orienter la thérapie de rééducation.


Dr. Nguyen Phuong Vinh.

[1] Yannick Béjot, Emmanuel Touzé, Agnès Jacquin, Maurice Giroud et Jean-Louis Mas, « Épidémiologie des accidents vasculaires cérébraux », Med Sci, Paris, août 2009, 25(8-9), p. 727-732.

[2] « Comprendre l’accident vasculaire cérébral et l’accident ischémique transitoire », ameli.fr, 30 décembre 2021, https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/accident-vasculaire-cerebral-avc/avc-comprendre

[3] Ji Y. Chong, « Présentation de l’accident vasculaire cérébral hémorragique », Manuel MSD, juillet 2020,  https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/accident-vasculaire-c%C3%A9r%C3%A9bral-avc/pr%C3%A9sentation-de-l-accident-vasculaire-c%C3%A9r%C3%A9bral-h%C3%A9morragique

[4] Sandrine Jonniaux, « Se reconstruire après l’AVC et diminuer le risque de récidive : la phase aiguë, une opportunité éducative », HUG, mémoire d’IFEP, juin 2012,  https://www.hug.ch/sites/interhug/files/structures/enseignement_therapeutique_pour_maladies_chroniques/documents/jonniaux.pdf

[5] Ibid.

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