Acupuncture et troubles hormanaux à Paris par le dr Nguyen

ACUPUNCTURE ET LONGEVITE

Longévité : Troubles hormonaux (1)

Carence hormonale et vieillissement

Le système hormonal est constitué de glandes et d’organes qui régulent et contrôlent différentes fonctions de l’organisme par la sécrétion d’hormones. Avec l’âge, les taux de la plupart des hormones diminuent et, même quand ce n’est pas le cas, la fonction endocrinienne baisse généralement, les récepteurs hormonaux devenant moins sensibles. 

Les hormones qui diminuent avec l’âge sont[1] :

  • Œstrogènes (chez les femmes),
  • Testostérone (chez les hommes),
  • Hormone de croissance (pouvant conduire à une diminution de la masse musculaire),
  • Mélatonine (perte des cycles veille-sommeil normaux),
  • Prégnénolone,
  • DHEA (hommes)[2].

Certaines hormones restent stables ou diminuent peu (cortisol, insuline, hormones thyroïdiennes), tandis que certaines hormones peuvent augmenter (hormone folliculostimulante, hormone lutéinisante, parathormone). Certains changements hormonaux liés à l’âge peuvent provoquer des symptômes gênants (bouffées de chaleur, troubles érectiles…). Chez la femme, on parle de ménopause pour désigner l’ensemble des phénomènes liés à la carence hormonale. Chez l’homme, il peut survenir (mais pas toujours) une hypoandrogénie, parfois appelée andropause.

 

Ménopause

La ménopause se décompose en trois étapes :

  • Périménopause (40-50 ans) : dysovulation, puis anovulation et hyperoestrogénie relative par insuffisance en progestérone ;
  • Ménopause (50-55 ans) : hypoprogestéronémie, hypooestrogénie relative, puis effective, bouffées de chaleur, douleurs musculaires, troubles de l’humeur ;
  • Post-ménopause (après 55 ans) : hypoprogestéronémie, hypooestrogénie, troubles sexuels et urinaires, pathologies vasculaires, ostéoporose, dyslipidémie, problèmes calciques ; hyperthyroïdie, diabète surrénalien, troubles hypophysaires.

Il est cependant difficile, après 50 ans environ, de distinguer, d’une part, ce qui est dû aux conséquences à court ou long terme de la carence hormonale et, d’autre part, ce qui est dû au vieillissement[3]. On peut globalement dire que le syndrome climatérique (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, sécheresse vaginale…) est uniquement lié à la carence hormonale, tandis que la baisse de la fertilité (le vieillissement ovarien) est plutôt liée à l’âge ; en revanche, la carence hormonale est un facteur indépendant du risque coronarien, tandis que ce sont aussi bien l’âge que la carence hormonale qui provoquent la fragilité osseuse pathologique dénommée ostéoporose. Enfin, les troubles du système génito-urinaire sont aussi bien à mettre en relation avec le déficit musculaire lié à l’âge (aggravé par la ménopause) qu’avec les traumatismes obstétricaux, la carence en œstrogènes liée à la ménopause ou l’effet négatif de la diminution de l’activité sexuelle.

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Hypoandrogénie fonctionnelle de la cinquantaine[4]

L’hypoandrogénie (baisse des hormones mâles) n’existe pas chez tous les hommes et peut survenir à des âges très variables (cinquante, soixante, soixante-dix ans ou plus). Les symptômes (asthénie, troubles du sommeil, troubles anxiodépressifs, troubles urinaires et difficultés sexuelles…) ne sont pas spécifiques. Chez une partie des hommes à partir de quarante-cinq ans s’installe un syndrome clinique biologique et psychosomatique évoquant une carence en androgènes (hormones mâles), tandis que, chez la femme, la ménopause est l’arrêt total des hormones sexuelles féminines (œstrogènes, progestérone). C’est le dosage de la testostérone biodisponible (hormone mâle active) qui permet de poser un diagnostic chez l’homme.

Symptômes :     

  • Fatigue récente, douleurs musculaires, tendinites récidivantes,
  • Troubles du sommeil,
  • Troubles de la mémoire portant sur les faits récents,
  • Anxiété intermittente, humeur pessimiste,
  • Troubles urinaires (pollakiurie : envies fréquentes d’uriner),
  • Prise de poids,
  • Bouffées de chaleur,
  • Troubles ORL,
  • Troubles de la libido et dysfonction érectile,
  • Augmentation du volume et de la sensibilité des glandes mammaires.
  • Diminution du volume et de la sensibilité des testicules, scrotum lissé, diminution de la pilosité pubienne.

 

Les troubles liés à la baisse des hormonales sont d’autant plus pénibles qu’ils viennent s’ajouter aux inconforts ou pathologies liés à l’âge. Il importe donc de ne pas négliger les possibilités de remédier aux conséquences de la carence hormonale.

 

Dr. Nguyen Phuong Vinh.

[1] William F. Young Jr., « Effets du vieillissement sur le système hormonal », Manuel MSD, avril 2022, https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-hormonaux-et-métaboliques/biologie-du-système-hormonal/effets-du-vieillissement-sur-le-système-hormonal

[2] Dr. Fabrice Duval, « Modifications hormonales et vieillissement », 2ème Congrès de la Société Francophone de Psychogériatrie et de Psychiatrie (SF3PA), Rouffach 19 septembre 2019, https://sf3pa-congres.com/wp-content/uploads/2020/02/ST1A_DUVAL.pdf

[3] Dr. Christian Jamin, « Ménopause, vieillissement et facteurs exogènes : à qui la faute ? », Genesishttps://www.revuegenesis.fr/menopause-vieillissement-et-facteurs-exogenes-a-qui-la-faute/

[4] Sylvain Mimoun et Lucien Chaby. « Le vieillissement masculin et ses multiples facettes », Champ psychosomatique, vol. 49, no. 1, 2008, p. 73-83, https://www.cairn.info/revue-champ-psychosomatique-2008-1-page-73.htm

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