MÉSOTHÉRAPIE

Névralgie
du nerf trijumeau

Névralgie du nerf trijumeau par mésothérapie à Paris - Dr Nguyen

La névralgie du nerf trijumeau est également appelée névralgie faciale. Le nerf trijumeau est le plus gros des nerfs crâniens et comprend trois branches : le nerf ophtalmique (V1), le nerf maxillaire (V2) et le nerf mandibulaire (V3). La névralgie du trijumeau est le plus souvent limitée à une des branches, souvent la branche maxillaire ; elle est presque toujours unilatérale (99% des cas) et concerne davantage le côté droit. Fréquemment, la douleur se déclenche après stimulation d’une zone de peau ou de muqueuse (sillon naso-labial, bord gingivo-alvéolaire de la mandibule…), mais d’autres phénomènes peuvent être déclencheurs (le froid, rire, mastiquer, se brosser les dents, se raser…). La douleur se produit sous forme de crises aiguës, comparables à des décharges électriques, parfois en salves et qui peuvent durer de quelques secondes à deux minutes. Liée à la douleur, la contraction des muscles faciaux produit une grimace, qui ressemble à une espèce de tic nerveux.

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On suppose que la névralgie du trijumeau serait due à un contact et donc une pression exercée sur le nerf trijumeau par un vaisseau sanguin. Un lien a été établi avec l’hypertension, qui rendrait les artères plus tortueuses et favoriserait ainsi la compression. Dans 75% des cas, les douleurs du trijumeau apparaissent après l’âge de 50 ans. Dans une minorité de cas (20 % environ), la névralgie du trijumeau est un symptôme secondaire d’autres pathologies : maladie neurodégénérative, sclérose en plaques, tumeur, anévrisme, traumatisme comprimant le nerf… En cas de doute sur une cause secondaire, une IRM peut être prescrite, également pour rechercher un conflit vasculo-nerveux, une des causes majeures de la névralgie du trijumeau.

Les traitements médicamenteux prescrits sont souvent des antiépileptiques (carbamazépine, oxycarbazépine, lamotrigine, phénitoïne, baclofène, etc.). Les antalgiques usuels ne sont souvent pas efficaces ; on pratique parfois des injections de ropivicaïne dans les zones déclencheuses, mais le soulagement est transitoire. En cas d’échec des traitements médicamenteux, la chirurgie peut être envisagée (décompression vasculaire microchirurgicale, thermocoagulation, compression percutanée par ballonnet, injection percutanée de glycérol, radiochirurgie stéréotaxique) ; mais le soulagement, immédiat, est souvent passager à long terme et des effets secondaires sont à constater. La mésothérapie propose de soulager la douleur de façon plus douce et progressive : entre 4 et 8 séances peuvent être pratiquées, espacées de 8 jours. La mésothérapie permet également d’administrer une moindre quantité de médicaments.