Pédiatrie : Troubles de l’apprentissage – Mémoire (2)
Si les troubles de la mémoire sont rares chez l’enfant, ils ont des conséquences graves, qui peuvent se prolonger tout au long de la vie d’adulte. Il est donc important non seulement d’identifier ces troubles le plus tôt possible, mais encore, lorsqu’ils sont remédiables, de mettre en place les traitements ou accompagnements susceptibles de les limiter ou de les guérir.
Les conséquences possibles des troubles de la mémoire chez l’enfant sont notamment :
- Retard dans les apprentissages scolaires et difficulté à suivre un cours,
- Difficulté dans les relations avec l’entourage et les enseignants,
- Manque d’autonomie et difficulté à participer à un travail en équipe.
Face aux troubles de la mémoire chez l’enfant, les parents ou les enseignants sont parfois tentés de se laisser gagner par l’impatience, la nervosité ou l’inquiétude. Il est pourtant capital de ne pas faire porter à l’enfant la responsabilité de troubles auxquels il ne peut rien. Il faut donc éviter de :
- Perdre son calme,
- Culpabiliser l’enfant,
- Nier l’échec de l’enfant,
- Forcer l’enfant à faire des choses qu’il n’est pas capable de faire.
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224 Avenue du Maine Paris, 14èmeTraitements possibles :
- Stratégies alternatives pour compenser les difficultés et consultation d’un kinésithérapeute pédiatrique et/ou d’un psychomotricien (lésion cérébrale) :
- développer les opérations de compréhension et d’organisation des informations (apprendre à l’enfant à regrouper les informations),
- initier à l’autorépétition,
- ajouter des significations et des indices (visuels notamment) aux informations à traiter,
- mettre en place des prothèses mnésiques ou aide-mémoires[1]…
- Traitement des troubles dys, par exemple avec un orthophoniste et/ou un neuropsychologue (dysphasie, dyslexie, dyscalculie),
- Prise en charge psychologique, consultation d’un pédopsychiatre (dépression, stress),
- Supplémentation en B6, B9 et B12.
Certains troubles de la mémoire sont transitoires et peuvent être efficacement traités ou améliorés ; dans ce processus de soins, les médecines complémentaires apportent une aide bienvenue, car elles contribuent à apaiser l’organisme et la psyché, tout en stimulant les zones ou mécanismes mémoriels affectés.
Acupuncture :
- MC6, TR5 ;
- F3, VB20, VG26, E36, Tai Yang, V10, Yin Tang ;
- C7, VG20 ;
- 25E, 39E, 47V ;
- 36E, 3P, 7P, 21R, 15V, 43V, 11DM, 20DM, 15RM[2].
Bourgeons :
Cassis, bouleau pubescent, sorbier (une goutte/jour sous la langue).
L’essentiel, devant les troubles de la mémoire chez l’enfant, est d’identifier la meilleure stratégie d’approche et de ne pas renoncer, par découragement, à des protocoles de remédiation parfois exigeants, mais payants à long terme.
[1] Elisabeth Boily, « 6 conseils pour renforcer la mémoire de travail de votre enfant », Aider son enfant, 11 avril 2016, https://aidersonenfant.com/6-conseils-pour-renforcer-la-memoire-de-travail-de-votre-enfant/ ; « Troubles de la mémoire – troubles mésiques », Tous à l’école, 2 juin 2015, https://www.tousalecole.fr/content/troubles-de-la-mémoire-troubles-mnésiques
[2] Dr. Cécile James-Collet et Dr. François Marion, « Les troubles de la mémoire », p. 117-124 (https://acupuncture-medic.fr/wp-content/uploads/2018/09/19-Les-Troubles-de-la-Mémoire-JAME-COLLET-MARION.pdf), dans Dr. Johan Nguyen (dir), 2018, https://acupuncture-medic.fr/wp-content/uploads/2018/09/00-SOMMAIRE-1.pdf
