L’agitation excessive d’un enfant peut découler ou bien d’un contexte socio-familial, d’antécédents familiaux, d’événements survenus durant la grossesse ou bien d’un syndrome de type (TDA/H)[1]. Dans les deux cas, l’enfant a besoin : de temps, de calme, d’aide, de soutien affectif et informatif, de jeux éducatifs pour l’aider à améliorer son apprentissage.

Traitement de l’agitation excessive

Si le TDA/H peut nécessiter une prise en charge très spécifique, voire une médication (le méthylphénidate, qui ne guérit pas le trouble, mais réduit les symptômes), en revanche, l’agitation excessive requiert surtout de repérer les causes probables et de mettre en place des stratégies comportementales.

Comportement[2]

• Vérifier ou instaurer la routine de sommeil (10 à 11h par nuit, à horaires constants),
• Veiller à une alimentation saine et régulière (4 repas par jour, à horaires constants),
• Veiller à ce que l’enfant ait au moins 60 minutes d’activité physique par jour (jeux, sport, promenades…), surtout en plein air et notamment avant une activité demandant de la concentration,
• Éviter les écrans avant le sommeil (qu’il n’y ait pas d’écrans disponibles dans la chambre),
• Pratiquer des exercices de relaxation (yoga pour enfant, musique relaxante, respiration, ballon thérapeutique…),
• Exercer l’enfant à repérer les émotions dans une histoire, pour qu’il puisse les reconnaître et les exprimer à propos de lui-même,
• Faites des pauses durant les devoirs,
• Maintenir un environnement stable, avec des espaces de calme et avec des règles de fonctionnement cohérentes, essentiellement fixes, régulièrement et doucement transmises à l’enfant,
• Ne pas se laisser entraîner dans la spirale émotionnelle de l’enfant, ne pas reprendre une agitation mineure (parler fort, travailler debout…) et féliciter l’enfant lorsqu’il parvient à rester calme,
• Consulter un orthophoniste ou un psychologue si recommandé par le médecin traitant.